samedi 24 décembre 2011

JOYEUX NOEL ET BONNE FETE A TOUS!!!!

Ici aussi on se prepare a passer la Navidad avec un poulet roti et un gratin dauphinois...
Que le festin commence en rires et en chansons, des bisous a tous

lundi 19 décembre 2011

Buenos Dias, ici Puerto Lopez temperature ambiante 27 degres en moyenne, moral des troupes au beau fixe.
Il s"est passe moultes choses depuis notre retour ici.
Tout d"abord pendant le trajet de Cuenca a la còte, dans le bus quelqun nous a pique l"ordi portable. Ça nous a bien sùr emmerde mais heureusement on avait sauvegarde toutes les photos sur une cle usb -OUF-
On a relativise en se disant que ce sont les aleas du voyage, et qu"au fond un ordi c"est surtout du materiel (qui permettait d"ecrire avec la ponctutation...)
C"est donc un peu chamboulee par la disparition de l"ordi qu"on a debarque au  restau de Marco lundi soir dernier. On s"attendait a avoir plus un peu plus d"indications autour du travail qu"on allait faire, des horaires, mais ça n"est pas vraiment de gout ici d"informer les employes dans les regles de l"ar que l"on connait. On a vite compris que ni Marco ni son frere ne s"etaient prepares pour notre arrivee.
Il etait toujours question de louer une maison tous ensemble, mais pour savoir quand , ils repondaient invariablement "mañana" (demain).
Marco nous a donc conduit chez lui et c"etait drole de penetrer dans cette vie, et de constater le contraste entre son restaurant bien tenu et colore, et d"arriver dans sa maison qui se resume a une piece betonnee avec deux meubles et un lit. On a dormi dans ce lit qui es l"unique de la maison les deux premieres nuits, Marco dormait sur le sol et son frere, on suppose sur les bancs du restaurant.

Le travail au "blue water grill"  est tres tranquille, et tous les gens du coin y passent pour manger "l"almuerzo" le dejeuner. C est au restau qu"on a rencontre Shanty et Pepe, deux jeunes surfeurs avec qui on a bien symphatise. Ayant un peu de peine de faire dormir Marco et son frere sur le sol, on a squatte la chambre de Shanty pendant deux nuits. Ça nous rendait heureuses de partager la vie de ces equatoriens, de faire toutes ces rencontres.

Sauf qu"au "blue water grill" ça ne se passait pas du tout comme on l"avait immagine. Aucune organisation, la discussion vraiment difficile a etablir.Un peu deçues on a prefere tout arreter, plutot que d"attendre sans cesse de pouvoir discuter.
Depuis nous logeons chez Pepe, on partage la maison un peu comme en coloc, on dort dans une petite chambre, et on va chercher l"eau dans le puit puisqu"il n"y a pas l"eau courante (comme chez beaucoup  d"equatoriens). C"est chouette de vivre comme les locaux, on prend conscience de certaines choses, comme par exemple que d"avoir l"eau courante est un luxe parce que dans toutes les auberges on y avait acces.


Cela fait deux jours, on a commence a vendre des crepes dans la rue, et ça a plutot pas mal marcher alors on va continuer dans les jours qui viennent et pour les fetes.
Bientot d"autres nouvelles de la vie tranquille qu"on coule a Puerto Lopez.... De grands bisous a tous, avec chaleur et moustiques pour la noel qui approche.

samedi 10 décembre 2011

Cuenca




Depuis la Carthagène de Colombie, Cuenca qui est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, est la plus belle ville que nous ayons vu en Equateur, et de nouveau c'est un plaisir de s'extasier devant l'architecture des bâtiments datant de l'époque coloniale.


Ici le 7 décembre, Cuenca s'illumine pour célébrer la vierge, la concordance de la date avec la fête des lumières lyonnaise nous a paru comme étrange... tous les trottoirs étaient bordés de lampions, et les passants se chargeaient d'allumer chacunes des bougies.


Tout comme nous avons été surprises de sortir le soir du 7 décembre et de découvrir la ville toute illuminée, un matin, nous avons croisé un défilé avec des chars, des enfants, et des militaires,sans doute pour l'approche de Noel.



La crèche?



Dans un des nombreux bars de Cuenca qui jouissent souvent d'une belle déco:


Malgré la douceur du climat et une notion du temps un peu différente, l'Equateur se charge de nous rappeler que oui Noel approche (kitch on vous l'accorde)


Pour finir, ça y est nous avons la réponse tant attendue de notre Marco, qui nous attend pour cuisiner, nous partons donc ce dimanche sur la côte à Puerto Lopez pour y travailler un mois...



lundi 5 décembre 2011

Banos

C’est à Banos que nous avons enfin gouté le « cuy » (cochon d’inde) et ça n’a pas été une expérience extra pour notre palais ; il faut savoir que c’est une viande qui coûte très cher, un cuy entier revient à environ 15 dollars, on a donc juste gouté un morceau pour 2,50 très peu pourvu en viande mais beaucoup trop huilé.


La ville de Banos nous a beaucoup plu par sa petite taille, et malgré qu’elle soit très touristique c’était très agréable de s’y balader. On vient à Banos pour ses cascades, ses randonnées en VTT, faire du rafting sur le canyon qui longe la ville, et pour les bains d’eaux thermales…




Ici au "mirador de la Virgen" que l'on atteint après avoir gravit de nombreuses marches.
Ci dessous une scène particulière à laquelle nous avons assisté: des femmes et des hommes crachaient de l'alcool sur les colonnes de l’édifice en priant, une femme paraissait graver quelques chose sur les murs. Cela nous a paru très bizarre, mais on a compris après que tout ce rituel c'était pour ce protéger du Tungurahua, le volcan juste au dessus de Banos qui venait de se réveiller.


Eh oui on a eu une grosse surprise en apprenant que le fameux Tungurahua s’activait et ce dès le lendemain de notre arrivée. Au début nous n’en savions rien, on se demandait juste d’où venaient ces grondements, et pourquoi de la fumée trainait au-dessus d’une montagne.


La nuit, de Banos, on entendait effectivement les explosions du volcan, mais ça n’était pas possible de le voir, puisque la ville est en contrebas dans un creux. Voici un petit dessin de Nina pour un peu plus de compréhension !


Un peu excitées par l’événement nous avons cherché un endroit plus élevé pour pouvoir admirer le volcan, on est donc parties marcher sur le sentier qui lui fait face, avec au bout, parait-il un mirador. Bien plus haut on est tombé sur une petite maison ou vit un couple très sympa, qui voyant notre intérêt pour cette montagne fumante nous ont proposé de dormir sur place dans une chambre qu'ils louent à l'occasion pour les passionnés. Malheureusement on avait déja payé notre nuit à l'auberge, on est parties la nuit tombée sans avoir vue grand chose, promettant de revenir le lendemain.

Le premier soir n'étant pas assez couvertes en attendant que le volcan ose nous impressionner, nous nous sommes réfugiées dans un pull en buvant des bières...puis dégustant le "choclo con queso" mais et fromage.

 
 Nous avons donc débarqué avec nos sacs pour passer 2 nuits au mirador. La première le ciel était très dégagé on a pu voir quelques jets de lave. Le volcan grondait souvent, comme le tonnerre de l’orage, parfois même une explosion plus forte faisait trembler les vitres.


 La deuxième nuit il y avait plus de nuages, et avec la fatigue c’était dur d’avoir tout les temps les yeux ouverts. Mais vers minuit on a vu de la lave couler tout autour du volcan et c’était vraiment beau, mais trop éphémère pour avoir le temps de prendre une photo. Les seules que nous avons sont prises à l'aube, le moment ou le ciel était le plus limpide.


 Pour le moment, les nouvelles disent que l’activité du Tungurahua peut  augmenter ou diminuer, c’est incertain. Pour plus de renseignements et voir en photo le spectacle auquel on a assisté la nuit voici un lien pas trop mal : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_equateur-regain-d-activites-du-volcan-tungurahua?id=7161973
Depuis hier nous avons rejoint Cuenca plus au sud... à bientôt, bisoux à tous

samedi 26 novembre 2011

Les cascades de las Latas et le pueblo de Misahualli

A mi parcours entre Tena et Misahualli, nous avons fait une halte aux cascades de Las Latas. Le chemin était un peu périlleux en raison des grosses pluies de la veille qui le rendait boueux et glissant, on a du par 4 fois traverser le fleuve.



Après cette ballade aventurière nous avons rejoint le village de Misahualli dans la belle et grosse voiture d'un couple de Quito qui nous a pris sur le bord de la route. 

A Misahualli il y a une particularité


Des singes capucins (qui ont l'âge mental d'un enfant de 4ans) vivent en liberté dans le village et ça donne lieu à des scènes très cocasses. Il faut imaginer qu'à la place des chiens ce sont les singes qui se baladent sur les trottoirs. Ici un singe sur le paillasson d'une pharmacie, là un autre étalé sur le banc de la place. Le seul hic, ce sont de vrais chapardeurs, un moment d'inattention et en voilà un qui bondit et s'empare d'un briquet, lunette de soleil ou appareil photo. Il vous font vraiment les poches! Nina fumait même une cigarette quand un singe a sauté, l'a attrapé et mis à sa bouche, n'a vraiment pas eu l'air d'aimer, s'est brûlé, puis mécontent à déchiqueté la clope en pleins de petits morceaux. Ensuite, Hélo s'est pris la tête avec un singe qui voulait voler  le sac, chacun tirant une lanière, Hélo fronçant les sourcils, le singe montrant des dents...la scène était tendue, jusqu'à ce que le singe ose même mordre le bras d'Hélo qui s'est violemment révoltée. Au bout d'un moment les hommes ont lancé quelques pierres sur le singe pour interrompre la scène.
Heureusement nous avons toujours le sac, mais ne serait-ce pas un coup monté du village de dresser les singes pour détrousser les touristes? Non plus sérieusement l'augmentation du tourisme joue un rôle sur l'agressivité des singes... on se demande  s'ils ne vont pas finir par prendre le contrôle de la ville... Prochainement une "planète des singes  2" 





vendredi 25 novembre 2011

Tena


Après les montagnes de la Sierra, le sable gris de la côte, nous voilà maintenant aux portes de l’Amazonie dans la ville de Tena. Celle ci est traversée par deux rivières, le rio Tena et le rio Pano qui tirent leurs noms d'une tragique histoire d'amour: désespéré de ne pouvoir vivre l'amour avec Tena, fille d'un puissant chef indigène, Pano se jette dans la rivière; Tena sa bien aimée le suivra elle aussi  dans ce triste sort. Les deux fleuves se croisent, la légende dit donc de Tena et Pano: "séparés dans la vie mais réunis dans dans la mort" voilà pour l'aparté culturel...


(Sur la photo ci dessus c'est la baignade du jour pour un tapir)
Nous avons pris une barque pour traverser le(s) fleuve(s) et visiter le parque amazonico qui s'étend sur 27 hectares ou l'on peux y admirer les plantes et les grands arbres avec parfois:


un singe sur le dos! à la grande joie d'Hélo.
Il y a dans ce parc quelques singes en liberté, un autre plus agressif en cage, des serpents, ou comme ci dessous un coati en liberté:


Pour la petite anecdote: de la bouche de plusieurs personnes nous avons appris que le fleuve avait débordé, inondant le parc en enlevant la vie de plusieurs espèces d'animaux. Bon, on a le choix sur la date de l’évènement selon l'interlocuteur, il y a 5 mois, 1an ou même 2 ans...



Depuis notre arrivée, on a découvert des papillons à l'allure presque humaine comme le premier, le second comme à Minca supporte on ne sait quel joueur de football, et le dernier à des couleurs vraiment extraordinaires.



mercredi 23 novembre 2011

De Canoa à Sua


Hélo à bord d'une chiva, moyen de transport que l'on a pris pour avancer sur la côte, avec aération naturelle intégrée : on en descend d'ailleurs les cheveux bien en bataille et des embruns marins dans la tête.


L'arrivée des pêcheurs sur la plage de Mompiche. On a beaucoup aimé la pointe de cette plage ou nous sommes allées de bon matin pour savourer notre solitude et tendre le hamac pour y bouquiner. A Mompiche comme a Canoa on a dormi sous la tente, la version la plus économique de logement. Il faut bien économiser dans des domaines pour se faire plaisir dans d'autres: on a dégusté à plusieurs reprises et dans des variantes différentes des crevettes (sauce coco, panées, au poivron...) et quel délice huuum!


A Sua, notre dernière étape sur la côte nous avons laissé la tente pour cette petite cabane! 
En nous baladant dans les rues nous avons assisté à une scène qui nous a un peu surprises: un gamin s'étant fait piqué par una raya (une raie qui pique) et qui semblait avoir bien mal, se faisait soigné par un homme à l'aide de la fumée de l'écorce de coco, de jus de citron et de sucre...tous ces détails nous les avons appris de la bouche du soigneur qui a vu que nous étions intriguées par ce qu'il faisait.





Dans plusieurs endroits nous avons vu ces maisons en bois sur pilotis, et à chaque fois le cadre nous transportait un peu en Afrique, d'autant que le nord de la côte est le seul endroit regroupant une communauté noire. On projetait d'ailleurs d'aller tout au nord, qui selon la bouche d'autres français est un autre Equateur et dépayse totalement (peuplé de Noirs, plus pauvre et sans touristes). On a pas le temps de tout faire sinon il nous faudrait un an dans chaque pays... on a donc pris la route pour Tena de l'autre côté à l'est du pays.


mercredi 16 novembre 2011

La côte de Montanita à Puerto Lopez

Nos retrouvailles avec la mer à Montanita, ce petit repère des  surfeurs et des touristes qui se résument à une ribambelle d’hôtels et de boites, et dont les nuits vibrent au son de la techno…une nuit fut pour nous suffisante pour rejoindre dès le lendemain Puerto Lopez. 


Bien plus grande et plus populaire Puerto Lopez nous a lentement séduites. Il faut dire qu’en découvrant la côte par Montanita nous étions bien déçues, avec en tête le souvenir magique de Cuba et de la côte colombienne.


Le soir de notre arrivée, nous sommes sorties boire une bière dans une gargotte, une des nombreuses cabanes qui bordent la plage, ou la musique de dub incorporation était à l’honneur…  Pieds dans le sable, bière à la main autour d’un feu, des rencontres puis un bain de minuit, conclusion : on a passé une chouette soirée.. 


Cette dernière nous a permis de connaitre Marco et son restaurant « le Blue Water Grill ». Les jours suivants nous étions dans son restaurant aux fourneaux avec lui, l’aidant pour la cuisson des frites, pour couper les légumes ou faire la vaisselle. Il nous a donné quartier libre rapidement et nous avons même fait des crêpes, pour nous d’abord et puis à la demande de Marco, nous les avons préparé pour les clients. 




Nous avons quitté Puerto Lopez pour Canoa avec le projet de revenir travailler mi-décembre au « Blue Water Grill » puisque c’est ce que nous a proposé Marco : c’est à ce moment que débute la saison haute et qu’il nécessite donc de plus d’aide.



Affaire à suivre....