samedi 28 avril 2012

Paysages Argentins


Voici quelques photos de notre périple en stop au nord de l'Argentine, au milieu de paysages magnifiques, c'est... coloré et jovial !!!
L'avantage du stop, et encore plus dans cette region ou la majorité des gens qui nous on pris sont eux aussi la pour le tourisme, est que l'on a eu le droit aux arrets pour les photos, aux détours pour aller voir telle ou telle coline, à la pause pour manger le midi....
En bref que des avantages tout en faisant des rencontres.


Paysages de la Quebrada de Humahuaca

 Notre camping à nous, au milieu d'un desert de cactus, au reveil un peu de yoga face au soleil (nina), Hélo prépart le café en l'attendant, haha.
Apres nous avons continué notre trajet en stop jusqu'a Capilla del monte ou nous sommes actuellement en passant par Salta, Cafayate... Bien sur nous avons fait quelques haltes sur le trajet, mais nous n'avons pas beaucoup touché l'appareil photo. A Cafayate nous avons fait de très bonnes rencontres avec un groupe d'argentins , tous buvant le maté casi tous le long de la journée, et tous très tactile, a faire la bise peut ètre 3 a 4 fois par jour. A la grande difference de chez nous en France les argentins non pas peur du contact physique .
Sur ce nous allons retrouvé Cuky pour manger !!! bises

mercredi 18 avril 2012

De la Bolivie a l'Argentine

Un peu préssées oui, on a donc pas beaucoup de temps, et on est donc toujours a la bourre...
Nous avons passé la fontière sans encombres il y a plus d'une semaine, laissant derrière nous la promesse d'un retour... Bienvenue Argentina! nous avons commencé le stop, qui marche pas trop mal. Le premier mec qui nous a pris pres de la frontiere allait meme jusqu'a Cordoba directement...mais on est peut etre pressées on ne va pas aller chez Cuqui tout de suite, nous sommes en ce moment a Salta, que nous quittons cet aprèm pour aller dans la direction de Cafayate....
Ici le premier soir argentin avec cette grande et généreuse famille qui nous aura laissé planter la tente devant leur maison, et invité a partager des pizzas.

  Ici encore avec des français tres cools qu'on a rencontré dans leur auberge qu'ils tiennent plus sous forme de coloc, que d'hotel...

Derniers moments Boliviens


 Derniers moments Boliviens a Tarija, ou nous avons visité les "bodegas" (caves) pour déguster les vins de la région. C'était pas extraordinaire, le vin paraissait un peu coupé a l'eau.... sur la photo a gauche nous sommes avec Nana et Flo deux français bien sympas eux aussi en quète de bons vins rouges...


 Phillipe un français lui aussi (encore!! bizarrement dans la region de Tarija y'a beaucoup d'etrangers installés...serait-ce la proximité des vignobles?) donc oui Phillipe nous a gentiment proposé qu'on grimpe sur sa moto pour faire un tour des bodegas, nous sommes passés chez une petite bonne femme qui fait du bon fromage de chèvre, ensuite on a dégusté des vins en mangeant du jambon cru.....mmmhh



Ici a Valle concepcion, petit bled a 30mn de Tarija, avec Kelly une américaine rencontrée a Samaipata qui nous heberge, et un autre americain, prof et franchement pas tres fut-fut... derniere soirée sous le ciel bolivien

samedi 14 avril 2012

Samaipata

Nous sommes un peu a la bourre pour le blog "vouillez nous escuser".
Du coup ici les photos de notre sejour a Samaipata le pueblo tant attendu d'hélo. On a séjourné ici une bonne semaine dans un camping tres agréable ou on a pu faire de bonnes rencontres.

Départ en stop accompagné de Maya une francaise et d'une Bolivienne, et oui toujours des Francais.Mais les bonnes rencontre comme celle la, sont toujours un plaisir. Direction les cascades.



Et qui revoila Tchita a votre droite avec 3ans de plus. Au grand bonheur d'Helo qui voulait tant la revoir et qui a en mème temps fait connaissance avec d'autres singes, qui lui on donné encore plus envie d'y revenir y bosser,. Une autre fois mais c'est sur dit-elle qu'elle y reviendra.

Nina a aussi fait copain copain avec les singes, meme si au debut autant de chiens, de singes, et de chat en liberté ne la rassurais trop. Avec un peu de temps elle s'est vite apercue que ces petites bestioles étaient plus calines qu'agressives.

Hélo accouche...

 Départ en camionette a 12 personnes avec, argentins, espagnole, italiens, americaine, francaice et quand meme un bolivien  ( le conducteur ) on les aime bien les boliviens mais au volant c'est mieux. Trève de plaisenterie le Bolivien se prénomme Fredi, c'est un bon pote et durant ce sejour a Samaipata hélo et lui se sont rendu compte qu'ils se connaissaient deja, 3 ans auparavant ils avaient trainé ensemble a plusieurs reprises.
                                            
Apres 2 heures de route, on avait mal au fesse.Et surtout on a débarqué dans un lieu magique sans personne juste une enorme cascade .
                                                                  
L'équipe

Deux loques, Maya et Nina

Le camping, voila le Fredi a droite que peut etre reverrons nous dans 3ans.
Conclusion; Super séjour a Samaipata.

mercredi 11 avril 2012

Les Mennonites

Ci dessous l'expérience d'une famille qui a pu aller dans une colonie mennonite près de San José de Chuiquitos. Nous aurions beaucoup aimé pouvoir y entrer nous aussi, mais le prix en taxi pour y aller était vraiment très cher....on s'est donc contentées de jouer les reporters et de prendre en photo ces hommes et ces femmes un peu particulier...

"Mais qui sont ces mennonites ?
Au XVI° siècle, lors de la séparation de l’église et de la Reforme, un prêtre catholique hollandais, Menno Simon, prône le baptême comme un choix d’adulte. Il crée ainsi sa propre doctrine et son propre groupe, les mennonites.
Les mennonites sont donc anabaptistes et pacifiques. Ils refusent tout modernisme dans la vie courante.
Les premières communautés se sont installées en Russie, puis au Canada. Ils ont ensuite migré au Mexique et au Paraguay.
Depuis une trentaine d’année, ils sont venus s’installer dans la région de Santa Cruz. Le gouvernement Bolivien les autorise à avoir leur propre système éducatif en allemand et de pratiquer librement leur religion dans leurs églises. En contrepartie, les mennonites doivent exploiter la partie orientale de la Bolivie.
L’état Bolivien ne les autorise qu’à travailler dans l’agriculture et l’élevage.
Aujourd’hui, ils sont devenus un moteur indispensable dans l’économie et le developpement de la région de Santa Cruz.
Ils sont arrivés à cultiver des terres là où aucun Bolivien n’y était arrivé avant….
Ils produisent du soja, du sorgho, du mais, du lait et du fromage.
A partir des axes routiers bolivien, il est presque impossible d’apercevoir les colonies. Il faut prendre une piste, et s’enfoncer plus loin dans les terres.
Quelques kilomètres plus loin, c’est comme si on changeait de pays et d’époque.
Les pistes sont propres, on ne voit plus de déchets sur les bas côtés.
On croise des hommes et des femmes sur des buggy tirés par un ou deux chevaux.
Pas de voitures, seul le bruit du camion résonne dans un silence troublant.
On aperçoit enfin les premières fermes: une barrière de bois délimite l’entrée de la propriété, un petit chemin mène à une maison de briques rouges aux fenêtres blanches, quelques fleurs, un potager, des poules se promenant librement….
Dans chaque ferme habite une famille avec en moyenne entre 8 et 10 enfants.
Les enfants vont à l’école à partir de 6 ans et jusqu’à 12 ans pour les filles, 13 ans pour les garçons. L’enseigenement se fait en un dialecte allemand.
L’enseignement est rudimentaire: savoir lire, écrire, compter et étudier la bible.
A partir de 12 ans, les enfants sont enfin autorisés à aller à l’église pour terminer leur enseignement religieux.
Même s’ils restent libres de choisir d’y aller ou non, c’est tout de même vivement conseillé.
A partir de 9 ans, fini de jouer, on passe dans le monde des adultes et les enfants doivent aider aux taches ménagères et aider au travail de la ferme.
Seuls les garçons sont autorisés à apprendre quelques mots d’espagnol.
Les femmes ne parlent pas d’autres langues que ce dialecte allemand.
Les jeunes filles apprennent très tôt les taches ménagères et la couture. Chaque femme confectionne ses robes et celles de ses filles, et aussi pour certaines les salopettes des hommes.

Dans la vie courante, les mennonites refusant le modernisme, il n’y a pas d’éléctricité, pas de téléphone, pas de TV, pas d’appareil photo, et surtout la musique est interdite.
Il n’y a bien sûr ni motos ni voitures. Tout objet moderne semble être considéré comme machiavélique voir satanique…..
Nous avons même été sermonnés pour avoir utilisé nos appareils photos, en ayant pourtant demandé l’autorisation.
Il nous a semblé qu’il était difficile pour les adultes mennonites de préserver des jeunes si influençables, du modernisme qui se trouve à portée de mains et à seulement quelques kilomètres de la colonie.
Certains jeunes sont même venus nous demander de la bière une fois la nuit tombée et à l’abri des regards des parents….
Les exploitations agricoles devenues de plus en plus grandes et les cultures intensives, les mennonites utilisent maintenant des tracteurs, seul petit excés de modernisme….
Au XVI° siècle, le choix du baptême était certainement un choix d’adulte responsable, mais aujourd’hui peut on parler de choix ????
Les jeunes filles sont complétement écartées du monde et de la vie moderne…. Quitter la colonie est une possibilité même pas envisageable.
Même si les hommes sont plus ouverts vers le monde exterieur, le choix de cette religion me paraît plus comme une suite logique de vie sans vraiment d’autres possibilités. Pas d’autre choix possible…. Naître mennonite, grandir mennonite, vieillir mennonite et surtout…. penser mennonite. Les mennonites en vivant « entre eux » sont maintenant confrontés à des problèmes de consanguinité : il y a de nombreux enfants ou jeunes handicapés.
De tous ces visages, de tous ces sourires , de tous ces regards rencontrés, il y en a un que je n’oublierai jamais: celui de Catarina, la fille ainée de Peter. Regard triste où on pouvait lire la résignation et la soumission….
« Dis, tu veux bien me donner ton camion. Comme ça, je pourrais me mettre à l’ombre et écouter de la musique américaine… » Parole de Gerhart, un jeune mennonite au moment de partir."