Buenos Dias, ici Puerto Lopez temperature ambiante 27 degres en moyenne, moral des troupes au beau fixe.
Il s"est passe moultes choses depuis notre retour ici.
Tout d"abord pendant le trajet de Cuenca a la còte, dans le bus quelqun nous a pique l"ordi portable. Ça nous a bien sùr emmerde mais heureusement on avait sauvegarde toutes les photos sur une cle usb -OUF-
On a relativise en se disant que ce sont les aleas du voyage, et qu"au fond un ordi c"est surtout du materiel (qui permettait d"ecrire avec la ponctutation...)
C"est donc un peu chamboulee par la disparition de l"ordi qu"on a debarque au restau de Marco lundi soir dernier. On s"attendait a avoir plus un peu plus d"indications autour du travail qu"on allait faire, des horaires, mais ça n"est pas vraiment de gout ici d"informer les employes dans les regles de l"ar que l"on connait. On a vite compris que ni Marco ni son frere ne s"etaient prepares pour notre arrivee.
Il etait toujours question de louer une maison tous ensemble, mais pour savoir quand , ils repondaient invariablement "mañana" (demain).
Marco nous a donc conduit chez lui et c"etait drole de penetrer dans cette vie, et de constater le contraste entre son restaurant bien tenu et colore, et d"arriver dans sa maison qui se resume a une piece betonnee avec deux meubles et un lit. On a dormi dans ce lit qui es l"unique de la maison les deux premieres nuits, Marco dormait sur le sol et son frere, on suppose sur les bancs du restaurant.

Le travail au "blue water grill" est tres tranquille, et tous les gens du coin y passent pour manger "l"almuerzo" le dejeuner. C est au restau qu"on a rencontre Shanty et Pepe, deux jeunes surfeurs avec qui on a bien symphatise. Ayant un peu de peine de faire dormir Marco et son frere sur le sol, on a squatte la chambre de Shanty pendant deux nuits. Ça nous rendait heureuses de partager la vie de ces equatoriens, de faire toutes ces rencontres.

Sauf qu"au "blue water grill" ça ne se passait pas du tout comme on l"avait immagine. Aucune organisation, la discussion vraiment difficile a etablir.Un peu deçues on a prefere tout arreter, plutot que d"attendre sans cesse de pouvoir discuter.
Depuis nous logeons chez Pepe, on partage la maison un peu comme en coloc, on dort dans une petite chambre, et on va chercher l"eau dans le puit puisqu"il n"y a pas l"eau courante (comme chez beaucoup d"equatoriens). C"est chouette de vivre comme les locaux, on prend conscience de certaines choses, comme par exemple que d"avoir l"eau courante est un luxe parce que dans toutes les auberges on y avait acces.

Cela fait deux jours, on a commence a vendre des crepes dans la rue, et ça a plutot pas mal marcher alors on va continuer dans les jours qui viennent et pour les fetes.
Bientot d"autres nouvelles de la vie tranquille qu"on coule a Puerto Lopez.... De grands bisous a tous, avec chaleur et moustiques pour la noel qui approche.